Chrétien: Fléville-devant-Nancy : ils aiment faire sonner les cloches
Christophe Millot arrime la grosse cloche à son palan pour la hisser. Photo L'Est Républicain
Christophe Millot travaille joue contre joug. « Nous devons changer les jougs de deux des trois cloches de l’église de Leintrey », explique cet ancien mécanicien que l’idée de prendre de la hauteur a, un jour, séduit. « La mécanique est moins intéressante de nos jours. On ne démonte plus, on ne répare plus, on change. Et le reste, ce sont des machines. Quand un ami m’a proposé de devenir campaniste, j’ai dit d’accord, je fais un essai. » Pendant ses vacances. Ça lui a plu. Aujourd’hui, c’est lui l’ancien, chez le campaniste François-Chrétien, qui vient de déménager de Vandœuvre à Fléville. « Nous ne sommes que trois, la fille de Denis Chrétien, le frère du fondateur François Chrétien, Mathieu et moi. »
Mathieu Virbel est le petit dernier, arrivé il y a un an, ancien électromécanicien. « Travail trop instable, on ne savait jamais où on irait travailler le lendemain », dit le garçon, qui ignorait jusqu’à l’existence du métier de campaniste. Aucun regret d’avoir changé de métier. « Tous les clochers sont différents ! »
Source: L'Est Républicain
Mars 2016