Après 11 jours de dysfonctionnement, l’emblème de la cité impériale a été réparé par une société spécialisée. La panne serait liée aux conditions climatiques notamment. Les observateurs du centre-ville n’ont pas manqué de tendre l’oreille. Ce jeudi après-midi, après 11 jours d’arrêts, Flandrin, l’un des trois Picantins installé au sommet de l’hôtel de ville, fait de nouveau bouger son marteau. Il résonne désormais harmonieusement avec Langlois et Lansquenet.
S’il a fallu attendre si longtemps avant que l’automate ne soit réparé, c’est tout simplement que l’entreprise Huchez, qui est le seul spécialiste de l’horlogerie de monuments de la région, en contrat avec la ville depuis de longues années, devait faire face au manque de personnel en cette période estivale. « Depuis 2003 que l’on a refait ces Picantins d’1,30 m, ils n’ont jamais été en panne », explique Olivier Dalongeville, un technicien. Il ne lui a fallu qu’une trentaine de minutes pour trouver et réparer Flandrin. Soit presque « autant de temps que pour accéder au sommet de la mairie via un escalier très exigu et obligeant à slalomer entre les pigeons », s’amuse-t-il.
Source : Le Parisien.
Septembre 2018