Découverte d’un métier rare : Mathieu Lopinot a suivi Jean-Marie et Jean-Marc, campaniste chez Lussault, une entreprise vendéenne
Au pied de l’église Saint-Jacques à Châtellerault, dans la Vienne, Jean-Marie et son équipe gèrent un chantier titanesque. Les 52 cloches de cette église, installées en 1860, nécessitent une restauration méticuleuse. Les plus petites pèsent 20 kilos, tandis que les plus lourdes avoisinent les 300 kilos.
Pour atteindre le beffroi de l’église, il faut gravir un escalier de chantier, se faufiler dans des passages étroits et escalader une échelle. Une fois au sommet, on découvre la boîte à musique qui régit les cloches du carillon. Les campanistes entament une phase de nettoyage rigoureux, avant de procéder à la restauration des éléments en atelier, une opération qui durera environ deux mois.
Jean-Marie, qui supervise ces opérations, décrit un métier exigeant. "Quand on s'attaque à des boulons qui ont été mis en 1860, imaginez que ça ne vient pas toujours du premier coup. C'est très physique comme métier. Mais par contre, on a un métier qui est, à mon sens, exceptionnel. C'est dur, mais c'est bien."
Source : RTL
Septembre 2024