Alain Macé - Kerlaz- Église. Quelque chose clochait à St-Germain
Depuis un moment déjà, les cloches de l'église Saint-Germain avaient la voix enrouée. En début de semaine, Mark Griffiths, employé par l'entreprise Alain Macé, était sur place pour remplacer les deux moteurs défectueux du clocher. La flèche dentelée de ce clocher du XVIIe rend ces cloches particulièrement sensibles aux attaques de l'air salin et humide. L'objectif de l'intervention était de remplacer le mécanisme de tintement. Outre ce changement, la maintenance des cloches nécessite la vérification des parties mobiles, le graissage du volant et des chaînes de tirage, ainsi que le réglage du boîtier de commande, qui se trouve dans la sacristie. En effet, les roulements qui permettent aux cloches d'effectuer leur volée, pour être frappées par la boule du battant, sont « comme les pièces d'un vélo. Il faut les vérifier régulièrement. C'est un travail complexe et très précis », explique Mark Griffiths. Jeanne et Marie-Françoise La cloche peut se faire entendre de deux façons : par le tintement, lorsque le marteau vient en frapper l'extérieur, et la volée, où la boule vient retentir contre la pince (l'intérieur) de la cloche. Le clocher est pourvu de trois cloches. Ce sont de petites cloches, qui pèsent entre 250 kg et 400 kg.
08/11/2014
Source : Le Télégramme